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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 13:55
J'ai découvert ce texte il y a peu (bien qu'il date quand même de 2001, comme quoi les mentalités évoluent plus que lentement....) et je trouve intéressant de lire une professionnelle s'exprimer pour défendre l'accouchement à domicile (Jean-Claude Verduyckt est une Sage-Femme Belge, ok...la Belgique n'est pas à proprement parlé un pays qu'on peut considérer comme étant à l'opposé de notre culture bien franchouillarde, si?...^__^)
Ça n'est pas si fréquent que ça, je tenais donc à le souligner en partageant avec vous le-dit texte (une fois de plus merci au forum Bébé Nature où j'ai pu le trouver)

Les « risques » de l'accouchement à domicile:

Madame Dorothée Klein, journaliste, avait entièrement raison en écrivant dans son article « Accoucher sans douleur, vraiment ? » dans « Le Vif, l'Express » du 23-02-01 : « (Ou) que certaines décident de mettre leur enfant au monde à la maison, avec tous les risques que cela peut comporter (?) »

En effet, ces femmes-là prennent le risque de ne pas être déclenchées artificiellement (chimiquement ou mécaniquement), celui de ne pas être anesthésiées, de ne pas être conforme à la norme, et de ne pas connaître l'iatrogénie de tout acte technique.

Elles prennent le risque de ne pas être « visitées » dans leur intimité par les doigts d'un(e) inconnu(e). Elles prennent le risque de ne pas être perfusées, et donc de ne pas être reliées par leur veine à la matrice hospitalière. De ne pas être interdites d'alimentation et de boissons énergétiques. Elles prennent le risque de ne pas avoir l'entre-jambes rasé, ni le rectum vidé par un produit irritant, et de ne pas être stériles comme l'exige toute opération chirurgicale. Elles prennent le risque de n'être infectées que par les germes que son organisme connaît, et, honte sur elles, car elles ne contribueront pas à la dissémination des germes résistants aux antibiotiques.

Elles prennent le risque de pouvoir bouger comme elles le souhaitent et de prendre la position que leur corps et leur psychisme leur proposent ou leur imposent. Elles ne seront impudiquement ouvertes qu'aux seuls regards de leur compagnon et de leurs éventuels enfants. Elles obligeront ainsi leur sage-femme à s'agenouiller par terre ; cet inconfort et le sentiment d'infériorité qu'il ou elle ressentira risque de la rendre moins compétent(e). Elles prennent le risque de ne pas bénéficier de la porte qui s'ouvre subitement pour aérer la pièce. Elles prennent le risque de ne pas être assistées par tout le village, et de devoir se passer des conseils et des encouragements de personnes qu'elles n'ont jamais vues auparavent. Elles prennent aussi le risque de devoir, bestialement, uriner comme elles le font habituellement, et donc de ne pas être sondées par une main experte. Elles prennent le risque de pouvoir toucher elle-même leur sexe avec leur mains sales, et de devoir masser elles-mêmes leurs chairs à la place de mains gantées.

Elles prennent le risque de pouvoir prendre leur temps, de ne pas entendre quelqu'un leur intimer l'ordre de pousser comme cela est décrit dans tous les bons manuels. Elles prennent le risque de ne sentir que par elles-mêmes le moment opportun et l'unique manière de se joindre aux efforts réflexes de leur corps et de celui de leur bébé pour naître. Elles prennent le risque de ne pas se conformer à l'ordre établi, et de n'être en phase qu'avec la singularité de leur histoire et de leur être.

Elles prennent le risque de ne pas bénéficier d'une épisiotomie, de ne pas porter la marque indélébile d'un professionnel, d'avoir un périnée intact et de ne pas pouvoir utiliser les glaçons et autres bouées, de ne pas se plaindre d'avoir encore mal plusieurs semaines après l'accouchement, et de ne pas souffir de dyspareunie durant l'année qui suit.

Et comble de l'horreur, elles prennent le risque de porter à vie la responsabilité d'un bébé qui n'aura pas bénéficié de piqûre dans la fesse, de liquide brûlant dans les yeux, de prise de sang dans le talon ou dans la main, d'un tuyau dans les bronches, d'un thermomètre dans l'anus... Elles prennent le risque de devoir rester avec leur bébé continuellement contre elles, de ne pas être réveillées si elles devaient s'endormir dans les heures qui suivent l'accouchement.

Elles prennent le risque de voir devant elles le sourire leur compagnon, d'être intimement touchées par cet homme qu'elles connaissent trop bien. Et eux, ces hommes, prennent le risque de servir à quelque chose, de ne pas pouvoir démissionner, de ne pas pouvoir se soumettre à une autorité, de pouvoir quitter la pièce sans devoir s'excuser, de pouvoir se coucher près de leur femme, de devoir s'endormir dans son lit près d'elle et de son bébé comme ils doivent le faire depuis tant de temps.

Ces femmes-là, en effet, prennent le risque de s'estimer et de ne pas pouvoir aduler et remercier le ou la spécialiste qui aurait accouché à sa place. Mais heureusement, cette barbarie n'arrive qu'à une demi femme sur cent !

Ou, autrement dit, pourquoi faut-il toujours lier la notion de risque à l'accouchement à domicile ? Sans jamais préciser combien de risques sont évités par rapport à ceux créés par l'environnement hospitalier !

Jean-Claude


lien internet: http://portail.naissance.asso.fr/liste/acc-dom-risques.htm

 

 



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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 12:00




C'est pas trop le genre de sujet dont je me voyais faire la pub ici mais comme j'adore chaque année y participer (pour peu qu'il y ait des bons films à ce moment là à l'affiche) je me suis dit que je pouvais bien partager l'info! (nan, c'est pas parce que j'ai rien d'autre à raconter!! >o<)
 
Cette année la fête du cinéma donc, se déroulera du 27 juin au 03 juillet, non pas 3 jours mais 7 histoire de fêter comme il se doit les 25 ans de cette manifestation!
Par contre comme (souvent) les bonnes choses se payent il était évident que la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français, organisatrice) se rattrappe quelque part: après avoir acheter votre 1ère place plein tarif (à ma connaissance les cartes qu'on peut acheter moins cher via son CE par exemple, ne sont pas valides!) les suivantes ne sont plus à 2 mais 3€!! à vous de voir si c'est vraiment rentable, moi je trouve que c'est un bon prétexte, pour peu qu'on ait le temps, de se faire une bonne orgie de films en une semaine !! ^^
à vos programmes:

Fête du Cinéma

 
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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 17:47




Le film/docu de Yann Arthus-Bertrand a attiré 9 millions de tétéspectateurs sur France 2 (vendredi dernier, 5 juin, journée mondiale de l'environnement).
65 000 personnes se sont déplacés au champs de Mars à Paris et le film a été diffusé simultanément dans près de 130 pays!
pour ceux qui n'ont pas eu la chance de le voir sachez qu'il reste "regardable" sur le Youtube et que le dvd s'achète (uniquement) à la Fnac!

Ce nouveau film de YAB est à but non lucratif, tous les bénéfices du film seront reversés à son association GoodPlanet.org, qui œuvre en faveur de l’environnement.

Pour répondre aux questions des méchants détracteurs qui critiquent l’utilisation d’avions et hélicoptères, le film HOME a été compensé carbone : les émissions de gaz à effet de serre causées pour la réalisation des images aériennes sont compensées par des soutiens à des projets de développement propres et durables.




Quelques chiffres-clés du film:

20 % des hommes consomment plus de 80% des ressources de notre planète.


Les dépenses militaires mondiales sont 12 fois plus élevées que l’aide au développement


5000 personnes meurent par jour à cause de l’eau insalubre et 1 milliard d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable


Un milliard de personne ont faim mais plus de 50% des céréales commercialisées dans le monde sont destinée à l’élevage ou aux agro-carburants.


40% des terres cultivables sont dégradées


Chaque année, 13 millions d’hectares de forêt disparaissent.


Un mammifère sur 4, un oiseau sur 8, un amphibien sur 3 sont menacés d’extinction.


Les espèces s’éteignent à un rythme 1000 fois supérieur au rythme naturel.


Les trois quarts des ressources de pêche sont épuise, en déclin, ou à la limite de l’être.


La température moyenne des 15 dernières années a été la plus élevée jamais enregistrée.


La banquise a perdu 40% de son épaisseur en 40 ans.


Il pourrait y avoir 200 millions de réfugiés climatiques avant 2050.


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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 10:07
Une nouvelle lecture, enfin nouvelle...pas pour moi puisque je vous présente un livre que j'ai acheté aux journées des Doulas...l'an dernier! livre que j'ai dévoré dans la foulée ^__^ (vous pourrez trouver les autres livres dont j'ai déjà parlé ici)
Encore un livre sur le maternage me direz-vous! Oui, en effet, mais un "livre mine d'or" tout de même, ce n'est pas rien!
Intimes Naissances (Choisir d'accoucher à la maison) est un reccueil de témoignages d'AAD donc...mais pas que!
des professionnels (sage-femme, obstétricien, sociologue, doula) sont intervenus pour parler de leur point de vue et de leurs expériences dans le cadre de la naissance naturelle et respectée.
15 témoignages bouleversants, magnifique et chaleureux parsèment cet ouvrage...une telle puissance se dégage de ces récits que j'en ai les larmes aux yeux à chaque fois que je le lis!
Des histoires qui nous ramènent à ce que devrait une naissance simple, évidente, qui nous transcende...pour celles qui le veulent ^^


Préface de Catherine Dumonteil-Kremer:
"...Les mots laissaient la place aux odeurs, aux sensations, aux saveurs : contact mouillé, pression intense, puissance, craintes, découragement, et cette force qui s'installe en nous lorsque nous nous laissons vivre la naissance en respectant les règles de la physiologie et qui nous donne une assurance, une confiance que peu d'événements installent avec une telle certitude...Que l'on s'y reconnaisse ou que l'on prenne contact avec une réalité que l'on connaît mal, ce livre est destiné à tous les parents, et si je peux ajouter une suggestion ce serait celle-ci : j'ai eu envie d'insérer quelques pages blanches à Intimes naissances pour y décrire mes trois accouchements. Mes enfants grandissent, et c'est un ouvrage de cette nature que j'aimerais que mes filles aient entre les mains au moment où elles désireront donner la vie..."

Extrait, Jacqueline Lavillonnière Sage-femme libérale:
(...) "Quand à 20 ans j'entrais à l'école de sages-femmes de Suresnes, je découvrais une obstétrique en pleine révolution technique. La maîtrise de l'utilisation de l'ocytocine de synthèse par voie veineuse donnait de nouvelles perspectives. Nous pouvions réduire le temps des accouchements, en déclencher le démarrage, le pouvoir du médical semblait n'avoir aucune limite, éloignant une série de craintes ancestrales pesant sur l'accouchement... La suite c'est par là...
Comment ne pas être séduite par un progrès qui m'apparaissait indiscutable, et indiscuté ? Comment ne pas être fière d'accéder à une profession médicale au titre valorisant et dont mes parents eux aussi étaient fiers ? Le développement du sens critique ne faisait pas partie de nos enseignements et il était impensable que je remette en question la moindre chose qui nous était enseignée à l'école de sages-femmes ! Je filais droit sur le rail qu'on m'avait tracé et qui était la vision médicale de cette époque... Je continuais mes études avec cette conviction de la science « toute puissante », porteuse d'une vérité absolue parce que statistiquement démontrée. Les trois années de formation de sage-femme ont fait de moi une bonne élève, même si je subissais une discipline humiliante, plus efficace à nous rendre serviles qu'à nous préparer à prendre des responsabilités. Ce furent des années difficiles. Mon père est décédé trois mois après le début de la première année, j'ai dû travailler pour payer mes études... L'ensemble de ces conditions me laissait peu de place pour me poser d'autres questions ! En dehors de mes stages et des cours, je travaillais souvent la nuit dans une clinique privée. J'y ai découvert des pratiques nettement moins éthiques que celles qui m'étaient enseignées ! Cette vision du monde eut l'intérêt de secouer mes croyances et détermina mon refus de travailler dans le privé, renforçant l'idéalisation que j'avais du service public. C'est là que j'ai découvert le pouvoir de manipulation exercé sur les femmes. L'art de leur faire accepter ce qui « arrangeait » l'obstétricien en invoquant une nécessaire intervention de sauvetage d'un enfant qui allait bien ! J'ai découvert ce monde avec stupéfaction. J'étais choquée d'entendre la sage-femme de cette clinique critiquer ces pratiques sans les dénoncer, et exécuter des ordres avec lesquels elle disait être en plein désaccord ! Mes enseignantes interrogées sur ce point avaient bredouillé que la pratique du médecin relevait de son conseil de l'ordre et que la sage-femme, étant son employée, ne pouvait guère faire autre chose que de changer d'employeur... Je suis sortie de l'école de sages-femmes en 1968 et j'ai travaillé quatre ans, notamment à Saint-Denis. Nous étions douze sages-femmes et nous assurions 2500 accouchements... l'usine à bébés de l'époque ! J'enchaînais les naissances les unes après les autres, je savais parfaitement « diriger » un accouchement et je me préoccupais souvent plus d'en finir rapidement pour m'amuser avec mes collègues ou mes copains à l'internat ! C'est là que j'ai appris à jouer au tarot, à la belotte... Je n'étais pas la sage-femme tricoteuse à côté de la parturiente ! On écoutait les monitorings depuis la salle de garde en branchant l'interphone afin de surveiller à l'oreille lorsque les femmes commençaient à pousser, et on les rejoignait à temps pour l'expulsion... On allait environ une fois par heure les examiner pour vérifier que leur travail avançait. Pour le reste, elles se débrouillaient. À Saint-Denis, c'était la pleine époque de l'accouchement sans douleur. Les femmes étaient préparées par la technique rapportée de l'Union Soviétique par le docteur Lamaze, et leurs maris à côté d'elles respiraient en même temps comme un petit chien, pour les accompagner..., elles n'avaient pas besoin de nous ! Ou bien, il s'agissait de femmes immigrées avec lesquelles il y avait peu de communication et qui faisaient ce qu'elles voulaient, comme elles le voulaient... J'ai rencontré à cette époque celui qui est toujours mon mari. On vivait à cent à l'heure, on sortait beaucoup en dépensant joyeusement tout ce qu'on gagnait, voiture de sport, vacances de luxe en Espagne... Cela dura quatre années avant d'être saturés et insatisfaits de cette vie de fous ! Le passage de mai 68, nos grandes idées de refaire le monde... tout a contribué à notre départ de Paris pour l'Ardèche. Nous sommes allés rejoindre des amis et élever, comme eux, des chèvres, des moutons et des cochons dans une vieille ferme sur le plateau ardéchois. Nous sommes arrivés dans une deux-chevaux, avec un matelas et un chien acheté sur le trajet... Nous avions donné au passage tous nos appareils modernes, radio, platine, nous n'avions plus rien ! J'avais juste emporté une boîte d'accouchement contenant deux pinces cochères, qui servent à clamper un cordon ombilical, et une paire de ciseaux pour le couper, le minimum, au cas où...   Accompagner à domicile ? Le couple que l'on rejoignait en Ardèche attendait un enfant et il m'avait fait part de leur désir d'accouchement dans leur maison. J'avais entendu parler de l'accouchement à domicile comme d'un phénomène totalement révolu, source de tous les dangers, cause première de la mortalité maternelle et infantile... Leur demande de les aider à réaliser ce vœu tombait un peu comme une bombe ! Cependant, je sentais que cette femme avait une grande confiance dans son corps, mais aussi dans la vie de son bébé. Nos amis vivaient en Ardèche depuis plusieurs années, ils avaient déjà parcouru tout un cheminement, ils avaient déjà deux enfants et je voyais bien que si je n'acceptais pas, ils accoucheraient seuls ! Leur conviction, leur résolution firent le reste. La première chose que j'ai entreprise, avant même d'accepter de suivre cet accouchement, ce fut de revoir pathologie par pathologie tout ce qui pouvait arriver et mettre en place, hors de l'hôpital, la façon dont je pouvais résoudre un problème s'il survenait. Cette introspection et ces recherches m'amenèrent à mettre en doute une série d'interventions routinières que j'avais apprises à l'hôpital. Certaines s'avéraient être le point de départ d'un enchaînement vers de plus en plus d'interventions, qui elles-mêmes pouvaient devenir sources de souffrance fœtale aiguë.  Cette démarche était pour moi un élément d'assurance, parce que j'étais morte de trouille : et si tout le monde mourait là en face de moi, que faire ? J'étais terrorisée par la mort. La mort précoce de mon père m'avait collé une grande peur que j'ai eu beaucoup de mal à traverser. Toutes les histoires les plus sordides me passaient par l'esprit... les hémorragies de la délivrance, toutes ces horreurs alimentées par mon travail à l'hôpital. Mon urgence à moi était de trouver des réponses à mes peurs. Je découvrais que je pouvais m'appuyer sur les parents qui, eux, étaient prêts à mourir pour accoucher selon leurs choix. Devant des parents aussi déterminés, conscients et revendiquant la responsabilité de leurs choix, ma responsabilité professionnelle devenait plus acceptable. Cela devenait une responsabilité partagée. Je me sentais alors capable de dire mes limites, reconsidérer les leurs, si je dépistais quelque chose qui sortait du tout à fait normal. C'est ainsi que j'ai découvert la force qui pouvait nous habiter, celle qui justement allait faire reculer la peur et la soumission qu'elle entraîne."
(...)


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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 22:45



Beaucoup de mes amies ont peur de devoir "affronter" leur doc (et moi-même j'ai encore du mal quand je sais d'entrée que je vais aborder un sujet sur lequel on n'est pas d'accord...) Je me rappelle de témoignages de gestes pour le moins indélicat lors de toucher vaginaux en consultation de grossesse et pour lesquels on ne reçoit aucune excuse...et contre lequel on ne bronchera pas non plus! de femmes ayant un ressenti plus que négatif face à tel obstétricien, tel gynéco, telle SF mais qui n'oseront jamais en changer ou combien encore qui n'osent même pas poser des questions, partager leurs angoisses de peur qu'on leur rit au nez et de passer pour des chochottes ou bien des chieuses!!!

Heureusement qu'il y en a quand même qui sont près, si ce n'est à répondre à toutes nos attentes au moins à répondre à nos questions et à comprendre notre position !
Alors que faire me direz- vous???
J'ai depuis longtemps le désir d'aider et d'informer les femmes enceintes (pas de commander mais de faire comprendre qu'on a toujours le choix, dans la mesure où il n'y a pas de papthologie bien sur...) je réalise donc qu'il faut déjà qu'elles aient envie d'aller voir plus loin que ce qu'elles auront appris de leur médecin, plus loin que ce qu'elles auront lu dans les livres, ouvrir la porte qui leur montrera que les hopitaux sont soumis à des impératifs économiques et politiques qui souvent sont bien loin des aspirations de respect et de bien-être qu'on peut attendre dans le cadre d'une naissance...
S'engager sur le chemin de la naissance c'est déjà savoir comment notre corps fonctionne et donc savoir ce qu'est un accouchement physiologique...c'est à dire un accouchement qui se déroule sans aucune intervention extérieur (médicale en générale) visant à le déclancher, l'accélérer ou l'arrêter, et qui respecte les processus biologiques de la mère et de l'enfant...Une fois que l'on sait comment ça marche et quelles sont les grandes étapes de l'accouchement (même s'il s'agit "d'absolu" c'est une base que de le comprendre) ça donne des pistes de réflexions sur ce qu'on voudrait...ou non:
- Comment se déroule un accouchement en milieu hospitalier? par opposition à celui dit physiologique, histoire de les confronter et de réaliser ce qui est imposé et pourquoi ça se passe comme ça et pas autrement (et réaliser aussi qu'il y a une différence entre les protocoles qui sont de l'ordre de la routine et qui existent pour facilité le travail des équipes en place ET les obligations liées aux réels manque de moyen et de personnel des-dites structures qui auront certainement une influence sur la façon dont se déroulera l'accouchement le moment venu!)
- Arriver à déterminer ce qui nous convient ou pas, dans quelles conditions on veut accoucher, ce qu'on est prête à accepter pour nous-même et pour notre bébé...ça débouchera invariablement à un moment sur le fait de déterminer l'endroit où l'on veut accoucher (et qui par conséquent ne sera pas forcément la maternité la plus proche!)
C'est là que les difficultés commencent parce qu'il faut se préparer à se retrouver face à des gens qui ne vont pas comprendre notre point de vue, nos doutes, notre cheminement, nos refus face à tel ou tel acte ("mais pourquoi vouloir souffrir en refusant la péridurale!??? on n'est plus au Moyen-age ma bonne dame!" (...) quand on connait les conséquences et les risques liés à la péridurale, on peut déjà envisager les choses autrement ou la choisir en toute conscience !! Il faut s'appréter à discuter, demander, négocier pour être sur que le jour J (sauf imprévu de dernière minute parce que le risque zéro n'existe pas...) les choses se passeront au plus près de ce que vous espériez !
Je reste persuadée que c'est à nous, les femmes, les femmes enceintes, les parents, d'affirmer nos choix, notre volonté...au risque de passer pour des rebelles, des emmerdeuses et des "je-sais-tout" (à défaut de "je-sais-tout" au moins des "je sais ce que je ne veux pas que vous me fassiez"!!!) Oui il  y a dans le milieu professionnel des gens qui sont près à nous écouter et à nous souternir mais c'est à nous de faire entendre nos choix, c'est à nous de montrer notre motivation, notre volonté à sortir de cette passivité qui caractérise tellement les accouchements en France (ce n'est pas péjoratif! quand on ignore et qu'en plus on fait confiance, je le redis: pourquoi iriont nous voir plus loin? et malheureusement c'est souvent après le 1er accouchement qu'on commence à se poser des questions...il suffit d'une rencontre, une personne, professionnelle ou non de la maternité, qui vous racontera son histoire, vous dira qu'elle, elle a connue tout autre chose, de mieux tant qu'à faire, pour qu'on sente pointer le doute, les regrets, la rancoeur... )

Je voudrais hurler à la face du monde (mais pour l'instant je me contente de mes proches ^^) que non, la naissance ce n'est pas seulement faire ce que nous dit le médecin, s'allonger sur une table, écarter les jambes, souffrir en silence et pousser quand on nous dit de pousser...qu'elles sont capables, tellement capables...que la peur de la douleur en accouchant, c'est quelque chose qu'on peut surmonter, dépasser...pour accueillir ce petit bout de nous dans l'amour et le respect (et tant pis si mon discours fait très "peace & love"!! mdr)

Une fois de plus mon ton se veut militant (j'ai presque l'impression d'écrire des slogan pro-manif...) mais je ne sais pas comment exprimer les choses autrement...ça me boulverse de me sentir si souvent impuissante et en même temps c'est tellement riche d'émotions quand je vois de jeunes mamans qui sont fière d'elles et de leur bébé, qui ne se sente pas déposséder ou "mauvaise mère" parce qu'on ne leur à pas permis de vivre leur accouchement comme elles voulaient...la façon dont se déroule l'accouchement à tellement d'insidence sur l'attachement mère-enfant, il y a toujours des répercutions futurs sur cet être en devenir...et si au moins une femme enceinte qui passerait par ici arrive à me comprendre et qu'une nouvelle porte s'ouvre dans son esprit...je serai la plus heureuse du monde !!!

Isa-Don Quichotte de la naissance...
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