Je n’ai pas de recette, je ne prétends pas savoir comment faire, j’ai même souvent pensé que j’avais de la chance…peut-on parler de destin ? D’âmes-sœurs ? Probablement…il y a des évidences, des choses qui nous tombent dessus et pour lesquelles il n’y a pas à réfléchir, à rationnaliser.
Même si je crois profondément que certaines personnes sont « juste » faites pour se rencontrer et marcher sur la même route un temps donné il y a celles pour lesquelles, sans aucune hésitation, on sait qu’il n’y aura pas de fin, juste une route qui court à l’infini.
Mais on ne vit pas d’amour et d’eau fraiche (en tout cas pas moi…) et ce chemin, si long soit-il, est parfois tortueux et difficile à parcourir…Sur le bord de la route il y a de quoi se nourrir et on ne goûtera pas toujours la même chose, on ne fera pas toujours les même découvertes, ni les mêmes rencontres…Il faudra maintenir ce si fragile équilibre entre le fait de s’enrichir soi-même, de ne pas renoncer à ses besoins et de ne pas se perdre au profit de l’autre tout en n’oubliant jamais que c’est à 2 qu’on avance, dans la même direction. De vouloir tout lui donner et être bienveillant…être lié mais pas attaché…garder un espace pour soi mais qu’on revienne toujours vers l’autre comme une source intarissable, sans laquelle on pourrait vivre très certainement ! Mais dont on a fait le choix qu’elle était celle dont on ne veut plus se passer…
Bref, je n’ai pas de recette, je continue d’y croire c’est tout….
Et pour reprendre les propos d’Audren de LFdLC qui complètent ma vision (…)
« S’il ne devait rester qu’une règle…c’est cette phrase de Saint Augustin d’Hipponne : « Aime, et fais ce que tu veux ! ». Attention à la nuance de vocabulaire. En Latin, ce n’était pas « Ama », mais « Dilige ». Donc ce n’est pas l’amour passion (amor, cupiditas, quand j’aime l’autre « pour moi ») qui doit gouverner mon jugement et mes actions mais l’amour altruiste (dilectio, caritas, quand j’aime l’autre « pour l’autre »). Cet amour, on peut l’entretenir, chacun et à deux. Cette sincère prévenance de tous les instants pour toi, pour tes aspirations, pour notre projet commun, sans m’oublier moi-même, voilà quelque chose que je peux promettre d’entretenir et ne jamais bafouer ».
May the Force be with us my love.